Jocelyne Wildenstein, surnommée « la femme chat », est décédée à 79 ans
Icône de la jet-set et figure aussi fascinante que controversée, Jocelyne Wildenstein s’est éteinte à l’âge de 79 ans à Paris, dans la nuit du 30 au 31 décembre 2024. Connue mondialement pour son apparence transformée par la chirurgie esthétique, elle laisse derrière elle une image marquante, entourée de mystères et de controverses.
Une disparition survenue à la veille du Nouvel An
C’est dans une suite d’un palace parisien que Jocelyne Wildenstein a été retrouvée sans vie. Son compagnon, le créateur de mode Lloyd Klein, a annoncé la nouvelle le 1er janvier. Selon les premiers éléments communiqués, elle aurait été victime d’une insuffisance cardiaque pendant son sommeil. Le couple séjournait à Paris depuis l’été.
Un visage devenu symbole d’excès
Si Jocelyne Wildenstein a fait parler d’elle, c’est en grande partie en raison de sa transformation physique spectaculaire. Dans les années 1990, son apparence commence à évoluer de manière notable, attisant la curiosité du public et des médias. Surnommée « Catwoman » dans les pays anglo-saxons, elle aurait, selon la rumeur, cherché à adopter des traits félins pour plaire à son époux de l’époque, Alec Wildenstein, passionné de félins exotiques.
Cette transformation, qui aurait coûté plus de 2 millions d’euros, comprenait une série de procédures : injections de collagène, liftings répétés (au moins sept), et une reconstruction du contour des yeux. Des interventions qui, avec le temps, ont profondément modifié son visage jusqu’à rendre son expression presque figée.
Une métamorphose qui divise
Au fil des ans, l’apparence de Jocelyne Wildenstein est devenue un sujet de débat public, entre fascination, jugement et incompréhension. Dans une interview donnée en 2023, elle expliquait que ces changements avaient été largement instrumentalisés pendant son divorce avec Alec Wildenstein, qui affirmait ne plus reconnaître sa femme. Une rupture médiatisée, avec à la clé l’un des divorces les plus coûteux de l’histoire : 2,5 milliards de dollars selon son entourage.
Une image qui restera gravée
Quelques mois avant sa disparition, Jocelyne avait partagé une rare photo d’elle prise dans les années 1980, bien avant sa transformation. Ce cliché, publié sur Instagram, montrait une femme souriante, presque méconnaissable par rapport à l’icône qu’elle était devenue.
Au-delà des critiques, Jocelyne Wildenstein a marqué la culture populaire comme l’incarnation d’une époque où l’apparence était au centre des projecteurs, mais aussi comme un symbole des dérives médiatiques autour du corps féminin.
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